lundi 29 février 2016

RWANDA-FDU-Inkingi/ LA VISITE DE COURTOISIE DE L’AMBASSADRICE DES PAYS – BAS A LA PRESIDENTE DES FDU-INKINGI VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA EN PRISON A KIGALI

FDU RwandaVictoire Ingabire


LA VISITE DE COURTOISIE DE L’AMBASSADRICE DES PAYS –  BAS
A LA PRESIDENTE DES FDU-INKINGI VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA EN PRISON A KIGALI

Ce 24 Févier 2016 l’Ambassadeur des Pays-Bas au Rwanda Mme Frédérique de Man a rendu une visite de courtoisie à Mme Victoire Ingabire Umuhoza pour s’enquérir de ses conditions de détention et les entraves qui font obstacles à la préparation de son  procès en appel auprès de la Cour Africaine des Droits de l’Homme.

Les FDU-Inkingi remercient très profondément l’Ambassadeur des Pays-Bas au Rwanda pour les préoccupations qu’elle ne cesse de manifester auprès du gouvernement rwandais pour le respect des droits de l’homme et la justice, domaine que le gouvernement hollandais a appuyé avec des financements considérables.

Nous espérons que Mme Frédérique de Man fera le plaidoyer auprès de son Gouvernement et de l’Union Européenne afin qu’ils exigent que cette prisonnière politique recouvre ses droits.

Fait à la Londres, le 26/02/2016

FDU INKINGI
Justin Bahunga
Commissaire aux Relations Extérieures et Porte-parole


lundi 22 février 2016

RWANDA/ FRANCE: Paul KAGAME aurait-il marabouté certains Français?

Source:
Echos d'Afrique

Quand une puissance en déclin devient un « punching-ball » des dictatures africaines. Cas de la France par rapport au Rwanda


guheka impyisi

Après la nomination de Monsieur Jean-Marc Ayrault comme nouveau ministre des Affaires étrangères, quelques 43 parlementaires se sont empressés de lui adresser une lettre[1] dans laquelle ils lui demandent instamment de plaider pour que la France envoie à Kigali une délégation de niveau gouvernemental dans les cérémonies de commémoration du génocide rwandais de 1994 qui auront lieu le 7 avril 2016.[2] En apparence rien de surprenant dans cette démarche si on ne savait pas que le général président rwandais Paul Kagame au pouvoir depuis 1994 avait juré de chaque fois humilier tout délégué français dans cette cérémonie tant que la France officielle n’aura pas demandé pardon pour « avoir pris part » au  génocide rwandais. C’est ainsi que Renaud Muselier qui était Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères fut expulsé publiquement par Paul Kagame lui-même du stade de Kigali où se déroulaient les cérémonies et obligé de reprendre son avion vers Paris.

A lire aussi : LA FRANCE SERAIT-ELLE PRÊTE POUR UNE NOUVELLE HUMILIATION AU RWANDA ?


Pour essayer de comprendre ce paradoxe des politiciens français , il faut se rappeler que certaines officines qui font le lobbying du dictateur Kagame en France et opérant sous diverses couvertures comme « associations de défense de ceci ou cela : EGAM, Survie, SOS Racisme, FIDH, CPCR etc…connaissent le talon d’Achille de certains politiciens français qui n’hésitent pas à aller contre les intérêts supérieurs de la France ou à mettre en cause l’honneur des armées françaises pour se faire de la publicité ou pour quelques gains de toutes sortes. Ces lobbies en usent et en abusent.
Pour cette année, Paul Kagame étant pour la première fois critiqué même par ses parrains américains pour avoir modifié la Constitution afin de rester président à vie chose faite en décembre 2015, ayant été pris la main dans le sac dans la déstabilisation du Burundi voisin et dénoncé par tous les observateurs objectifs, n’ayant pas encore pu enterrer définitivement l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 dont il est l’auteur et dans lequel périrent trois militaires français, acte qui déclencha les massacres interethniques qualifiés plus tard de « génocide », le dictateur rwandais a grandement besoin d’un ballon d’oxygène qui serait par exemple un « mea culpa français » prononcé à Kigali le 7 avril 2016 par un membre du Gouvernement français après s’être incliné devant ce mémorial de Gisozi devenu mythique car il abriterait les restes de plus de 300 000 tutsi tués dans la ville de Kigali alors que cette ville ne comptait que 500 000 habitants dont moins de 10% de tutsi selon le dernier recensement supervisé par le PNUD en 1992 !
Qu’à cela ne tienne, voilà qu’il dispose  « d’idiots utiles » dans la classe politique française qui promettent de tout faire pour le sortir de cette situation en utilisant justement le « génocide » même s’ils doivent s’accuser eux-mêmes ou d’autres politiciens français des crimes qu’ils n’ont pas commis.
C’est le seul sens qu’il faut donner à cette bizarre missive de 43 parlementaires adressée au Ministre des Affaires Etrangères de leur pays lui demandant d’aller s’agenouiller devant un dictateur africain qualifié de « plus grand criminel de guerre encore en exercice » par les spécialistes de la région. Ainsi vont les empires en décadence comme nous l’a appris l’Histoire !
Emmanuel Neretse
22/02/2016



[1] Monsieur le ministre,
D’avril à juillet 1994, plus de 800 000 personnes ont trouvé la mort dans le génocide des Tutsis au Rwanda. Plus de 75 % de la population tutsi a été décimée.
Chaque année, le 7 avril, les Rwandais se réunissent pour commémorer cet événement tragique. Partout dans le pays, des mémoriaux sont fleuris à la mémoire des victimes et de leurs proches. Chaque année depuis 2014, une délégation de jeunes Français et Européens, coordonnée par le Mouvement antiraciste européen (EGAM), est allée se joindre à ces cérémonies.
Ces jeunes ont pu rencontrer des rescapés du génocide, des Justes, des dirigeants d’associations étudiantes ainsi que des personnes condamnées pour leur action au moment du génocide.
Lire aussi : Génocide rwandais : pourquoi l’armée française a tardé à intervenir à Bisesero
L’accueil qui leur a été réservé nous donne la mesure de l’importance de la visite de représentants français au Rwanda. Nous avons partagé cette histoire, nous devons partager cette mémoire commune.
La France doit en effet faire preuve de la plus grande transparence comme l’a estimé le président de la République. Son implication est aujourd’hui essentielle dans la reconstruction de la mémoire collective au Rwanda. Elle a opéré le 7 avril 2015 la déclassification partielle des archives de la présidence française concernant les actions qui ont été menées au Rwanda dans l’été 1994.
Cet acte marque un premier pas symbolique pour répondre à la nécessaire exigence de vérité qui s’impose au nom du devoir mémoriel. Il en appelle néanmoins d’autres.
Nous, parlementaires de tous bords politiques, estimons que la France doit aller plus loin et souhaitons nous unir aux Rwandais lors de la commémoration du génocide qui aura lieu le 7 avril 2016. Ainsi, nous déclarons soutenir une délégation parlementaire en avril, à laquelle certain(e)s d’entre nous participeront.
Une délégation ministérielle constituerait à ce titre un appui symbolique de taille à notre démarche et enverrait ainsi un signal fort d’apaisement des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda.
En espérant pouvoir compter sur votre soutien sur ce dossier essentiel, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

[2] Lettre signée par 43 parlementaires dont les noms suivent:
Noël Mamère, député écologiste de Gironde, membre de la commission des affaires étrangères, maire de Bègles ;
Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme, présidente de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale ;
Sylviane Alaux, députée PS de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques ;
Brigitte Allain, députée écologiste de la Dordogne ;
Pouria Amirshahi, député PS de la 9e circonscription des Français établis hors de France ;
Huguette Bello, députée GDR de la 2e circonscription de la Réunion ;
Esther Benbassa, sénatrice écologiste du Val-de-Marne ;
Marie-Christine Blandin, sénatrice écologiste du Nord ; Jean-Pierre Blazy, député PS de la 9ecirconscription du Val-d’Oise ;
Michèle Bonneton, députée écologiste de l’Isère ;
Marie-George Buffet, députée PCF de de la 4e circonscription de la Seine-Saint-Denis, ancienne ministre de la jeunesse et des sports ;
Jean-Jacques Candelier, député PCF de la 16e circonscription du Nord ;
Fanélie Carrey-Conte, députée PS de la 15e circonscription de Paris ;
Sergio Coronado, député écologiste de la 2e circonscription des Français établis hors de France ;
Ronan Dantec, sénateur écologiste de Loire-Atlantique ;
Annie David, sénatrice PCF de l’Isère ;
Charles De Courson, député UDI de la 5e circonscription de la Marne ;
Jean Desessard, sénateur écologiste de Paris ;
Cécile Duflot, députée écologiste de la 6e circonscription de Paris, ancienne ministre du logement et de l’égalité des territoires ;
William Dumas, député PS de la 5e circonscription du Gard ;
Hervé Féron, député PS de Meurthe-et-Moselle, maire de Tomblaine ;
Aurélie Filippetti, députée PS de la 1re circonscription de la Moselle, ancienne ministre de la culture et de la communication ;
Jacqueline Fraysse, députée GDR de la 4e circonscription des Hauts-de-Seine ;
Geneviève Gaillard, députée PS de la 1re circonscription des Deux-Sèvres ;
Jean-Marc Germain, député PS de la 12e circonscription des Hauts-de-Seine ;
Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Orne, vice-présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat ;
Laurent Grandguillaume, député PS de la 1re circonscription de la Côte-d’Or ;
Meyer Habib, député UDI de la 8e circonscription des Français établis hors de France ;
Jean-Christophe Lagarde, député UDI de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis et maire de Drancy ;
Jean-Jacques Lasserre, sénateur UDI des Pyrénées-Atlantiques, président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques ;
Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne ;
Jean-Pierre Maggi, député RRDP de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône ;
Jean-Pierre Masseret, sénateur PS de la Moselle ;
Paul Molac, député écologiste du Morbihan ; J
ean-Philippe Nilor, député GDR de Martinique ;
Philippe Noguès, député divers gauche de la 6e circonscription du Morbihan ;
Marcel Rogemont, député PS de la 8e circonscription d’Ille-et-Vilaine ;
Barbara Romagnan, députée PS du Doubs ;
Jean-Louis Roumégas, député écologiste de l’Hérault ;
Eva Sas, députée écologiste de la 7e circonscription de l’Essonne ;
Gabriel Serville, député GDR de la 1re circonscription de Guyane ;
Cécile Untermaier, député PS de la 4e circonscription de Saône-et-Loire et
Jacques Valax, député PS de la 2e circonscription du Tarn.

jeudi 11 février 2016

RDC (EX-ZAIRE)/ MASSACRES SYSTEMATIQUES DES HUTU EN COURS A L`EST DU D.R.CONGO






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Aidés par le Gouverneur du Nord-Kivu, les Bandande et Bakobo ont créé leur milice du nom de CANDAYILA chargée de chasser toute âme hutue des zones de Walikale et de Lubero. Au moment même où nous décrions ces massacres odieux, la milice CANDAYILA ne se fatigue de tuer les Hutus dans leur zone en utilisant toute sorte d`armes à feu et armes traditionelles (machetes, gourdins, flèches et autres). Leurs maisons ne sont pas elles-mêmes épargnées car elles sont également incendiées au grand jour.
Julien Paluku.
Ces massacres sont egalement encouragés par les éléments de l`armée congolaise (FARDC) qui ouvertement participent dans les massacres attribués à dessein, à des milices locales. Ci-après sont des cas fragrants parmi tant d`autres où les FARDC ont fait partie de la mêlée meurtrière dirigée contre les Hutus à l`Est de la DRC:
  • Dès les premiers jours du mois de Janvier 2016, les soldats des FARDC du 804ème Régiment en renfort à la milice mai mai CANDAYILA basée au Sud de Lubero (constituée majoritairement par les Bandande), ont attaqué à trois reprises le village de Kateku incendiant uniquement les maisons appartenant aux Hutus. Ils ont continué ces actes barbares en mettant feu aux maisons des Hutus congolais des villages de Muhimori et Kayanza en deux attaques consecutives.
  • Le 23 Janvier 2016, un nombre important de Hutus qui se cachaient aux alentours du village de Muhimori ont été tués par les Soldats des FARC venus du 803ème Régiment basé à Lusowa et ils ont été rejoints par les miliciens mai mai de Candayila venant de Katiku à l`autre côté du fleuve Ruhoro.
  • Le 25 Janvier 2016, les mêmes soldats des FARDC ont aggressé les populations Hutues de la localité de Kandaburo en les tabassant sans merci jusqu`à leur infliger des blessures corporelles graves.
  • Le 03 Février 2016, avec l`aide des miliciens mai mai de Candayila, les soldats des FARDC sont revenus parachever leur sale besogne en détruisant les maisons des hutus qui restaient dans les villages de Muhimori et Kayanza.
  • Le 31 Janvier 2016, les miliciens mai mai UPPDI Candayila se sont livrés aux actes inhumains de cannibalisme en mangeant la chair rôtie de leurs victimes Hutues parmi les quatre Hutus qu`il venaient de tuer à Bukumbirwa près de Lusamambo. Ce cas de cannibalisme a été rapporté par les femmes des victimes et il est vrai qu`il visait à terrifier tous les Hutus de la région. Ce qui complique advantage la situation sur le terrain, est l`implication des FARDC qui seulement interviennent pour encourager les massacres des Hutus plutôt que de dissuader les miliciens sanguinaires.
  • Le 11 Janvier 2016, autres massacres des Hutus supervisés par les FARDC du 803ème Régiment ont été perpetrés par les mai mai UPPDI Candayila dans le village de Mumo près de Lusamambo.
  • Les massacres systématiques des hutus continuent actuellement dans Lubero où le 07 Février 2016, à 08 heures du matin, dans les villages peuplés de Hutus à Mukeberwa en proximité de Ruhanga, les miliciens Candayila soutenus par les mai mai Ceka ont tué par machettes et autres armes blaches, 40 femmes et enfants sans compter d`autres blessés qui ont été evacués à l`hoptial. Malgré l`écho de ces massacres dans les média, les autorités RD Congolaises incapables de calmer la situation ont tenté de simplifier l`ampleur de la tragédie en évoquant un accrochage inter-tribal momentané et vite maîtrisé. Pourtant sur le terrain, les informations concordantes font état d`un plan confientiel intégrant les connivences tribales locales pour chasser les Hutus vers le Rwanda même sans distinction de ceux qui sont d`origine congolaise.
  • Le 03 Février 2016, les massacres ont se sont amplifiés en ciblant un Pasteur Pentecotiste et ses 18 paroissiens qui ont été sauvagement massacrés dans la localité de Katobo dans le village de Itebero. Ce Pasteur Hutu a été tué par les miliciens Ceka Guidon qui l`ont entièrement écorché exactement comme on enlève la peau à un animal à la boucherie – une facon de démontrer la détermination des perpétrateurs, l`impunité dont ils jouissent auprès des autorités et de semer la terreur au sein des populations Hutues de l`Est du DR CONGO.
Somme toute, les massacres des Hutus en cours à l`Est de la RD Congo se font au vu et au su des autorités administratives, politiques et militaires de ce pays. Les rares condamnations médiatiques de ces massacres par les autorités ne sont qu`une diversion à l`opinion internationale pour éviter les foudres des organizations des droits de l`homme si celles-ci découvraient la réalité.
Nous en appelons à la responsabilité des organizations des droits de l`homme locales et internationales pour que ces massacres des Hutus en cours à l`Est de la DR Congo ne soient pas occultés pour quels interêts que se soit, afin que les coupables soient poursuivis et punis par la justice internationale.
C`est inacceptable que la position actuelle du Gouvernement RD Congolais continue à donner pour simples tueries inter-tribales, de veritables massacres organisés contre un groupe ethnique Hutu apparemment victime d`une conspiration étrangère depuis des années.
Alain HABINSHUTI
Lubero, NORD-KIVU .

mercredi 10 février 2016

RWANDA/FDU-INKINGI/ PRESS RELEASE/ INGABIRE UMUHOZA VICTOIRE’S CASE BEFORE THE AFRICAN COURT ON HUMAN AND PEOPLES’ RIGHTS: A HEADACHE FOR THE RWANDAN GOVERNMENT


FDU Rwanda

Ingabore VictoireVictoire Ingabire




PRESS RELEASE


Mrs. Ingabire Umuhoza Victoire, Chair of UDF-INKINGI opposition political party in Rwanda, detained in Kigali central prison, is to appear before The African Court on Human and Peoples’ Rights in Arusha, on March 4th, 2016. In the meantime, the government of Rwanda, which is a party to trial, is subjecting her to various forms of inhumane and degrading treatment as if to break her morale and make it hard to prepare her case properly.
Since Friday, February 5, 2016, the prison management has once again refused to allow her lawyer GATERA Gashabana to meet her in order to prepare her case.
We would like to recall that since Friday, January 29, 2016, the prison management has reduced the number of people who can visit her from 5 to one person per week. This limitation applies to her only.
On November 30th, 2015, her lawyer GATERA Gashabana, asked the President of the Kigali Bar Association to intervene and ask the Rwandan government to stop all the inhumane and degrading treatment of his client. Nothing has been done so far. In the opinion of lawyer Gatera, the molestation including the search of the lawyer and the reading of his legal notes constitute an unacceptable breach of international principles and rules protecting the legal profession.
Further to the first refusal of lawyer Gashabana’s visit, the conditions of detention of political prisoner Ms. Victoire Ingabire has deteriorated, this includes, painting black the windows of her prison cell in order to stop any natural light filtering into the cell, a vicious measure that we fear could lead to blindness.
While for medical reasons, her meal is brought in from outside the detention facility, the prison management has begun to systematically search the food brought by relatives of Mrs. Victoire Ingabire. Thus, in the process of checking the food under the pretext of looking for weapons or other prohibited items, a prison management official has systematically turns the food around in the container in a way that could make it look unpalatable to her, ostensibly to humiliate her and break her morale.
The paroxysm of the persecution is now the downright refusal of any contact between Mrs. Victoire Ingabire Umuhoza and her lawyer. The UDF- Inkingi sends an SOS message to governments, friends of the people of Rwanda and human rights organizations to:
-        Remind the inalienable and sacred right to a fair trial;
-        Remind the Government of Rwanda of its obligations regarding the treatment of prisoners;
-        Denounce human rights violations suffered by Mrs. Victoire Ingabire;
-        Remind the Rwandan government of its obligation to transport the complainant before her judges to Arusha in the best possible conditions;
-        Remind the Government of Rwanda the absolute right of Mrs. Ingabire to meet and work with her defense team on her case;
-        Support the appeal of FDU-Inkingi to the Commission of the African Union to take into account the obstacles that the Rwandan government imposes the proper judicial process.

Done in London, February 9th, 2016

Justin Bahunga 
Commission for External Relations and Spokesperson FDU-Inkingi

RWANDA/ FDU-INKINGI/ COMMUNIQUE DE PRESSE/ LE PROCES DE MADAME INGABIRE UMUHOZA VICTOIRE DEVANT LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES : UN CASSE-TETE POUR LE GOUVERNEMENT DE KIGALI.


FDU Rwanda

Ingabore VictoireVictoire Ingabire

COMMUNIQUE DE PRESSE


Madame INGABIRE UMUHOZA Victoire, présidente des FDU INKINGI, parti d’opposition au pouvoir en place au Rwanda, détenue en prison de Kigali, doit comparaître le 4 mars 2016 devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, sise à Arusha en Tanzanie, mais l’ETAT RWANDAIS, partie au procès, met des entraves à la préparation du procès par toutes sortes de brutalités et d’humiliations à l’égard de sa personne.
Depuis vendredi 5 février 2016, la direction de la prison a une fois de plus entravé l’accès du Maître GATERA  à sa cliente pour la préparation du procès.

Nous rappellerons que depuis vendredi le 29 Janvier 2016, la direction de la prison limite les visites autorisées de Madame INGABIRE en les réduisant de 5 personnes à une seule par semaine ; limitation appliquée à elle uniquement.

Le 30 novembre 2015, Me GATERA, son avocat, avait sollicité le Bâtonnier du Barreau de Kigali, pour qu’il intervienne auprès du gouvernement rwandais pour faire cesser toutes les brutalités et humiliations infligées à sa cliente. De l’avis de Me GATERA, les malversations allant de la fouille de l’avocat à la lecture de ses notes sont une violation intolérable des principes et règles internationales protégeant la profession d’avocat.

Mais en plus du premier refus de la visite de Maître GASHABANA, les proches avaient dénoncé la détérioration des conditions de détention de la Présidente des FDU-INKINGI Mme Victoire INGABIRE, allant jusqu’à peindre complètement les fenêtres pour empêcher tout rayon de lumière de pénétrer dans sa cellule de détention ce qui, à la longue, conduirait à la cécité ;

Alors que pour des raisons médicales, sa ration alimentaire vient de l’extérieur, la direction de la prison a entrepris de fouiller systématiquement la nourriture apportée par les proches de Madame Victoire INGABIRE. C’est ainsi que, prétextant de vérifier qu’il n’y a dans les provisions ni armes ni autres produits prohibés, la direction de la prison a systématiquement chambardé la provision en vivres apportée à Madame INGABIRE, visiblement pour l’humilier et lui casser le moral puisque la nourriture était dans un état tel que Mme INGABIRE ne pouvait plus la manger ;

Le paroxysme de la persécution est, aujourd’hui, le refus catégorique de tout contact entre Mme Victoire INGABIRE UMUHOZA et son avocat.


Les FDU INKINGI lancent un cri d’alarme aux pays amis du Rwanda et aux organisations de droits de l’homme pour :

-          Rappeler le caractère inaliénable et sacré du droit à un procès équitable ;
-          Rappeler au Gouvernement rwandais ses obligations en matière de traitement des prisonniers ;
-          Dénoncer les violations que subit Mme Victoire INGABIRE ;
-     Rappeler au Gouvernement rwandais son devoir d’acheminer la plaignante devant ses juges à Arusha dans les meilleures conditions possibles ;
-         Rappeler au Gouvernement rwandais le caractère intransgressible du droit de Mme INGABIRE à rencontrer et collaborer avec son équipe de défense ;
-      Soutenir notre appel à la Commission de l’Union Africaine de tenir compte des entraves que le Gouvernement rwandais inflige au processus judiciaire.


Fait à Londres, le 09 février 2016

FDU INKINGI
Justin Bahunga
Commissaire aux Relations Extérieures et Porte-parole

lundi 8 février 2016

RWANDA/ AMAKURU YO MURI KARITSIYE : Episode 24



Ajoutée le 3 févr. 2016
AMAKURU YO MURI KARITSIYE YGIYE KUREBA UBUJURA BWABEREYE INDERA ,URUBYIRUKO RWO MUBUDAGE RWASUYE IKIGANIRO AMAKURU YO MURI KARITSIYE , NGIBYO IBYINGENZI URIBUBONE MURI IKIKIIGANIRO,IKIGALI HATANGIYE ISHURI RISHYA RINSHUKE RYITWA STAR KIDS GARDEN