Publié le   09 août 2015 à 20h49     |  719  |   3 réactions
RTL InfoVoir le journal télévisé:
Une journaliste Canadienne a bénéficié de la protection de la Sûreté de l’État en Belgique. Les services secrets craignaient que des mercenaires Rwandais ne s'en prennent à elle chez nous. En cause: ses enquêtes un peu trop fouillées sur le Rwanda et rôle de l'actuel président dans le génocide de 94. La journaliste témoignait dans notre journal de 19H.
Le président du Rwanda, 
Paul kagamé essayerait-il de faire abattre ses opposants sur notre 
territoire? Une journaliste canadienne soupçonne la présence d'escadrons
 de la mort en Belgique, des agents rwandais qui pourraient déjà avoir 
fait des victimes.
En direct d'une localisation inconnue, Judi Rever était dans notre journal de 19H. Elle évoquait ces victimes présumées: "Il
 y a déjà eu deux morts dans votre pays dont on n'a pas trouvé les 
auteurs. On a pas vraiment enquêté mais le FPR, le régime rwandais est 
soupçonné d'avoir tué ces deux personnes".
Détails de sa protection
Judi Rever travaille pour le quotidien canadien "The Globe and Mail".
 Pour avoir écrit un article dans lequel elle détaille comment le 
gouvernement rwandais serait parvenu à exécuter des dissidents du 
régime, la journaliste s'est retrouvée menacée, si bien que lors de sa 
dernière visite en Belgique, elle a été placée sous haute protection. Ce
 document de la sécurité de l'Etat détaille le dispositif: "Votre 
protection sera composée de deux agents et d'une voiture blindée. Un des
 officiers vous accompagnera partout où vous irez", stipule-t-il.
Et Judi Rever de détailler ces précautions: "Il
 y avait un garde du corps qui avait pris une chambre à côté de la 
mienne. Ce garde du corps surveillait, regardait, inspectait ma chambre 
tous les soirs pour voir s'il y avait quelque chose. C'était vraiment 
sérieux, il y avait un risque sévère contre moi."
Les
 autorités belges lui auraient signalée que l'ambassade du Rwanda en 
Belgique constituait une menace pour sa sécurité. Ce soir, la sûreté de 
l'Etat ne fait aucun commentaire. Malgré le danger, Judi Rever poursuit 
ses enquêtes. Elle accuse notamment le président Kagamé d'avoir ordonné 
le massacre de milliers de civils hutus en 1994
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