MEMORANDUM DES ORGANISATIONS ET
ASSOCIATIONS DE LA COMMUNAUTÉ RWANDAISE SUR LA SITUATION AU RWANDA ET LA VENUE
DU PRÉSIDENT PAUL KAGAME AU SIÈGE DE L’UNESCO A PARIS, LE 27 FÉVRIER 2015.
A L'ATTENTION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE
L’UNESCO ET DE TOUTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.
Sujet:
Situation des droits de l'homme au
Rwanda et verrouillage de l'espace
politique.
Les organisations politiques et les associations de la
communauté rwandaise ont appris avec amertume la venue à l’UNESCO du président
Paul Kagame. Ces organisations rappellent que le président Paul Kagame est
l'homme qui a pris le pouvoir par les
armes après une guerre atroce qui a conduit au génocide. C’est encore lui qui
déclenche les guerres à répétition au Congo voisin ayant conduit à la mort de plus
de 5 millions de personnes et mis en pièces ce pays. Il est responsable de la
mort de centaines de milliers de réfugiés rwandais et de citoyens congolais
(Mapping Report)[1]. Il fait également l'objet
d'enquêtes judiciaires sur la mort de citoyens français et espagnols (dossiers
des juges français Bruguière et espagnol Fernando Andreu Merelles). Les actes
d’accusation ont été émis à son encontre par les deux juges ci-haut cités. Il a
aussi été épinglé par d'autres rapports antérieurs tels que le rapport Garetton[2].
La venue de
Kagame à l’UNESCO dont le siège se trouve en France, berceau des droits de
l'homme, fait froid au dos au moment où ceux-ci sont gravement
bafoués par son régime dictatorial. La situation des droits civils et
politiques au Rwanda ne cesse de se détériorer. Les assassinats des politiciens
et journalistes, les prisonniers politiques, les procès falsifiés, les expulsions des activistes des droits de
l'homme, le refus d'enregistrer les partis politiques de l'opposition et les ingérences répétées de l'exécutif dans des affaires judiciaires visant
les leaders de l'opposition sont devenus monnaie courante. Bref, le président
Paul Kagame est le pire dictateur que
l’Afrique ait jamais connu.
L’invitation
du Président Kagame à l’UNESCO est un très mauvais signal pour de nombreux démocrates
et pour toute personne soucieuse du respect des droits de l’homme. Pis encore, il
vient parler de l’apprentissage mobile qui ne se fait qu’à l’intention des
seuls élèves de quelques écoles privilégiées de Kigali, la capitale. Nul
n’ignore que les écoles se trouvant à l’intérieur du pays croupissent dans la
misère la plus abjecte où les élèves n’ont même plus de quoi écrire. Les
enfants quittent l'école faute de frais de scolarité.
1.
La situation des droits civils et politiques au
Rwanda
L’UNESCO est certainement bien au courant des
tracasseries dont font l'objet les partis politiques d'opposition au régime du
FPR au Rwanda. Les associations et organisations rwandaises espèrent que les
organisations internationales en général et l’UNESCO en particulier ne diront
pas qu’elles n’en savaient rien. Dès lors, l’UNESCO devrait aider
prioritairement le Rwanda à enclencher un véritable processus démocratique. La
société civile, les organisations non gouvernementales, les partis politiques
et les médias ont besoin de l'aide de l’UNESCO pour promouvoir un dialogue
politique sincère. Elle devrait également oser dénoncer les manquements et
erreurs du régime FPR pour éviter l’impunité qu'il s'est forgé depuis son
arrivée au pouvoir en 1994. L’UNESCO devrait rappeler au régime de KIGALI, à plus de raisons dans la gestion du pays, à plus
d'équité dans la distribution des richesses du pays, dans l'administration de
la justice et de la sécurité. C'est la seule façon d'éviter un autre drame au
Rwanda. On a observé que les conflits violents ont entraîné d'énormes pertes en
vies humaines, ainsi que des souffrances indicibles pour des millions de
personnes, tant à l'intérieur du Rwanda que dans d'autres pays de la région.
2. Assassinats de
citoyens, de religieux et de personnalités politiques.
Loin
d’être exhaustif, il y a lieu de rappeler les assassinats suivants commandités
par le régime FPR de Paul Kagame au Rwanda, dans les pays des grands lacs
africains et dans le reste du monde :
- Le 5 juin 1994, à Gakurazo, Paul Kagame a ordonné la décapitation de l’Église catholique rwandaise en assassinant trois Évêques : Mgr Vincent Nsengiyumva, Archevêque de Kigali, Mgr Ruzindana Joseph, Évêque de Byumba et Mgr Thaddée Nsengiyumva, Évêque de Kabgayi. Dans ce carnage périssaient aussi 9 prêtres, 1 religieux et 2 jeunes gens dont un enfant de 8 ans. A cet ignoble et lâche assassinat, on peut aussi ajouter la disparition suivi d’assassinat de Mgr Nikwigize Phocas, Évêque de Ruhengeri, l’emprisonnement suivi de mort inopinée de Mgr Misago Augustin, Évêque de Gikongoro et plusieurs autres arrestations arbitraires des prêtres et de Religieux sur base de mensonges et de délation.
- Les Massacres de Kibeho de plus de 8000 déplacés Hutus exécutés froidement le 22 avril 1995 par l’APR sont bien documentés.
- M. Seth Sendashonga, ancien Ministre de Kagame a été assassiné le 16 mai 1998 à Nairobi par des tueurs accusés par le Kenya d'être à la solde du gouvernement rwandais.
- Le Colonel CYIZA et le Député HITIMANA Léonard enlevés par le régime de Kigali et portés disparus depuis l’année 2003.
- M. André Kagwa Rwisereka, ancien vice-président du parti des verts a été décapité et retrouvé mort dans une rivière non loin de Butare le 14 juillet 2010.
- Le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignements extérieurs de Paul Kagame, exilé en Afrique du Sud, a été victime d’un assassinat dans un hôtel à Johannesbourg en Janvier 2014.
3. Le Verrouillage de l’espace politique et médiatique
Les
faits de violation persistante des libertés publiques sont suffisamment graves
pour mériter une révision de la coopération entre l'UNESCO et le Rwanda. En
l'absence de changement politique profond, les politiques de l'actuel
gouvernement du FPR et de Paul Kagame sont susceptibles de conduire à un retour
à la violence dans le pays. Et, un retour à des conflits violents au Rwanda ne
pourrait que déstabiliser davantage la région des Grands Lacs.
S’agissant
des partis politiques
:
- Madame Victoire Ingabire Umuhoza, présidente des FDU-Inkingi est en prison depuis octobre 2010. Emprisonnement dénoncé fermement par les organisations Amnesty International et Human Rights Watch ainsi que la dernière session onusienne de la Commission des droits de l'homme tenue à Genève.
- La Cour suprême du Rwanda a confirmé le 24 février 2012, le verdict de condamner à perpétuité M. Déogratias Mushayidi, président du parti PDP Imanzi.
- Le Docteur Théoneste Niyitegeka, candidat présidentiel en 2003, purge une peine de prison de 19 ans.
- D’autres
membres de l’opposition sont en prison. Il s’agit notamment pour le PS
Imberakuri de Éric Nshimyumuremyi et Jean-Baptiste Icyitonderwa. Pour le FDU Inkingi
de Sylvain Sibomana (SG), Vénuste Uwiringiyimana, Léonile Gasengayire, Anselme Mutuyimana, Norbert
Ufitamahoro, Valens Twizeyimana, Emmanuel Byukusenge et Marcel Nahimana.
D’autres ont été enlevés et portés disparus. Pour le PS Imberakuri, il s’agit de : Aimbable Sibomana Rusangwa, James Nigirente, Jean – Damascène Iyakaremye, Valens Nsabimana, Eugène Siborurema, Damien Bazimaziki, Robert Segatwa Hagenimana, Nelly Placide Tuyubahe et Dominique Shyirambere. Il s’agit aussi de Régis François Nyamuhenda qui avait entamé les procédures d’enregistrement de son parti : Union Démocratique pour le Changement auprès de la RGB (Rwanda Development Board).
S’agissant
de la presse indépendante :
- M. Jean Léonard Rugambage, du Journal Umuvugizi a été assassiné le 24 juin 2010.
- M. Charles Ingabire du Journal Inyenyeri News a été assassiné dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2012.
- Mesdames Agnès Uwimana Nkusi et Saidati Mukakibibi du Journal Umurabyo ont été condamnées respectivement de 4 et 3 ans après un procès manipulé par le FPR.
- MM. Stanley Gatera du Journal Umusingi et Epaphrodite Habarugira de Radio Haguruka sont en prison.
- M. Idriss Gasana Byiringiro du Journal The Chronicles, en liberté provisoire, reste poursuivi.
- Mme Annonciata Tuyishime de radio Flash FM a été frappée par les forces de l’ordre jusqu’à tomber dans le coma.
4. La situation économique, l’éducation, la
science et la culture
Les Nations Unies reconnaissent qu'il existe un lien
étroit entre la promotion des droits de l'Homme et le développement des
nations. Quand une société est libre et que les populations peuvent jouir
entièrement des libertés reconnues, elles sont créatives et elles contribuent
effectivement au développement du pays. Le Rwanda ne peut pas être une
exception.
Depuis 1994, le
Rwanda a reçu une aide internationale substantielle qui lui a continuellement
permis de financer près de la moitié de ses dépenses budgétaires. Cependant,
malgré la façade de modernité affichée par la capitale Kigali qui sert de vitrine au régime en place, des indicateurs économiques clés montrent que
cette aide n’a profité qu’à une minorité d’officiers et d’hommes d’affaire
proches du pouvoir. La majorité de la population rwandaise est laissée pour
compte, avec un niveau de vie largement inférieur à la moyenne des autres
africains au sud du Sahara.
En effet, le
rapport sur le développement humain 2013 du Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) montre que la situation économique du Rwanda est loin d’être reluisante. Au niveau de
l’Indice du développement humain (IDH), le Rwanda se
classe au 167ème rang, soit parmi les 20 derniers, avec un IDH inférieur à la moyenne des autres pays sub-sahariens.
Les données de
la Banque mondiale sur le Rwanda montrent également que la situation du Rwanda
au niveau de la répartition des revenus est très alarmante. Les inégalités
entre les riches et les pauvres n’ont jamais été aussi élevées que sous le
régime actuel. Entre 1985 et 2011, la part du produit intérieur brut détenue
par la tranche des 10% les plus riches a presque doublé, passant de 24,58% à
43,22%, tandis que celle détenue par les 10% les plus pauvres s’est réduite de plus que la moitié, passant de 4,41% à 2,13%.
Les causes de la
pauvreté de masse et des fortes et croissantes inégalités de richesse sont
liées à de mauvaises politiques du régime en place. À ce sujet, il y a lieu de
citer notamment le contrôle de tous les grands secteurs d’activité par le parti
au pouvoir, la violation des droits économiques de la majorité de la
population, la discrimination dans l’octroi de l’assistance aux plus démunis dont les rescapés du génocide et des
autres crimes contre l’humanité ainsi que la politique de prédation vis-à-vis
des pays voisins. Les faits au niveau de ces politiques ainsi que leurs
conséquences peuvent être analysés comme suit :
- Au Rwanda, les pouvoirs politique et économique sont contrôlés par le parti FPR, le Président Paul Kagame, quelques officiers et hommes d’affaires autour de lui.
- La violation des droits économiques de la majorité de la population a été érigée en mode de gouvernement par le régime de Kigali. Les agriculteurs, qui constituent 80% de la population rwandaise, ne peuvent ni cultiver les produits de leurs choix, ni vendre ou disposer de leurs récoltes comme bon leur semble. De par cette situation, le quotidien de la majorité des rwandais est dramatique. Trois rwandais sur quatre (76,8%) vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 1,25$ par jour.
- La discrimination exercée entre les victimes de la tragédie rwandaise est également source de l’appauvrissement d’une partie de la population. L’aide aux rescapés s’octroie de façon discriminatoire. Le Fonds d’Assistance aux Rescapés du Génocide (FARG) ne prend en charge que les rescapés Tutsi pour leur permettre d’avoir accès à l’éducation, aux soins de santé et au logement. Les rescapés hutus ne bénéficiant guère du même soutien. L’une des conséquences de cette politique discriminatoire est le taux de décrochage extrêmement élevé à l’école primaire, soit 63%, largement supérieur à la moyenne des pays africains sub-sahariens (37,8%).
- Le genre devenu un fonds de commerce du régime dictatorial du FPR n’est rien d’autre qu’une campagne mensongère destinée à leurrer la Communauté Internationale. En réalité la femme rwandaise n’est nullement prise en compte à aucun niveau de décision du pays. Elles sont là pour voter et ainsi valider les décisions du FPR de Paul Kagame. Leur nombre élevé au niveau du parlement et du gouvernement n’est que pur affichage car la plupart d’entre elles sont cooptées et non élues.
5.
Conclusions et Recommandations
La société civile, les organisations non gouvernementales, les partis
politiques et les médias de la communauté rwandaise trouvent ultime que l’UNESCO,
toutes les organisations du système des Nations Unies et toute la Communauté
Internationale devraient :
i.
cesser de dérouler le tapis rouge au dictateur Paul
Kagame, aux membres de son gouvernement et aux hauts officiers de l’armée
patriotique Rwandaise mis en cause par les enquêtes du juge Français Louis
Bruguière et du juge espagnol Fernando Andreu Mereles ;
ii.
dénoncer auprès des autorités rwandaises les affaires
impliquant des erreurs judiciaires, des violations du droit à une procédure
équitable et insister pour qu’elles y portent remède ;
iii.
examiner avec lucidité de nombreux jugements inculpant
des citoyens rwandais de crimes imaginaires d'idéologie du génocide et de
révisionnisme ;
iv.
exiger la libération sans condition des citoyens emprisonnés
sans dossiers ;
v.
appeler le gouvernement rwandais à mettre fin à toute
ingérence dans les procédures judiciaires et à sanctionner les agents de l’État
qui abusent de leur pouvoir ou qui tentent d’influencer les affaires
judiciaires ;
vi.
exiger la Création d’un Tribunal approprié qui
reconnaîtrait le « Génocide Hutu » en se basant sur différentes
opérations planifiées et exécutées de sang-froid par le régime du FPR notamment
les massacres de Kibeho ainsi que l´extermination de centaines de milliers de
réfugiés Hutus au Congo (RDC) ;
vii.
exiger la fin de la persécution (y compris arrestations
et détentions arbitraires, torture, disparitions et exécutions
extrajudiciaires) d'opposants au gouvernement, de journalistes, d'activistes de
droits de l'Homme et des membres de leur familles respectives;
viii.
conditionner l’aide internationale accordée au Rwanda au
respect des libertés publiques et du droit humanitaire international ;
ix.
soutenir le changement politique au Rwanda préconisé
par les organisations de la société civile et les partis politiques de
l’opposition vers une vraie démocratie ;
x.
exiger la libération immédiate et inconditionnelle de
tous les prisonniers politiques et les journalistes;
xi.
ouvrir sans délai l’espace politique à l’opposition
politique après un dialogue inter-rwandais hautement inclusif y compris avec
les FDLR.
Pour les organisations et associations de la
communauté rwandaise en Annexe,
Fait à Paris, le 27 février 2015.
Le Président du COVIGLA,
Augustin SEBAHAKWA.
ANNEXE :
Organisations politiques et associatives signataires
Organisations
politiques
|
Organisations
de la Société civile
|
FDU-Inkingi
M. Joseph Bukeye 2ème Vice-Président
jbukeye11@yahoo.fr
|
COVIGLA - France
M. Augustin Sebahakwa, Président
covigla@gmail.com
|
RNC
Dr
RUDASINGWA THEOGENE, Coordinator
ngombwa@gmail.com
|
ESPOIR -
France
M Apollinaire SINDAYIGAYA, Président
apollon12345@yahoo.fr
|
AMAHORO
PEOPLE’S CONGRES
M. Etienne Masozera,
Président
emasozera@hotmail.com
|
AVEL-Ubumwe
(France)
M.
Emanuel Dukuzemungu
emdukuze99@gmail.com
|
PS-IMBERAKURI
M. Jean-Baptiste Ryumugabe, Président
jean_baptiste36@hotmail.com
|
CRF-
France
M. Emmanuel RWIRANGIRA
rwirangi@yahoo.fr
|
PDP-Imanzi
M. Jean Damascene Munyampeta
acteur.changement@gmail.com
|
CLIIR-Belgique
M. Joseph Matata
cliir2004@yahoo.fr
|
PDR-IHUMURE
M. Paul Rusesabagina, Président
rusesabagina@gmail.com
|
CORWABEL-Belgique
M. Jean de Dieu Dusingizimana
dusingizimana@yahoo.fr
|
UDFR-IHAMYE
M.
Boniface Hitimana Président
Bonihiti@yahoo.fr
|
FEIDAR - France
M. Jean Marie Vianney Ndagijimana
Jeanmarie.ndagijimana@gmail.com
|
FDU-
Mouvement National- INKUBIRI
M. Eugene
Ndahayo Président
ndahayo_eugene@yahoo.fr
|
CPCH-Belgique
Mr. Pacifique Kabalisa
pacifique.kabalisa@gmail.com
|
RDI - Rwanda Rwiza
M. Faustin Twagiramungu
Président
faustintwagira@yahoo.fr
|
CRC-Canada
M.
Pierre-Claver Nkinamubanzi
kinachem@videotron.ca
|
CNR INTWARI
M. Théobald RWAKA , Président
|
AVICA-Belgique
M. Elysee Ndayisaba
ndayisaba@yahoo.fr
|
UDR
Dr Murayi Paulin, Président
|
Dialogue &
Convivialité – Belgique
Mme. Agnes Mukarugomwa
|
ODR-Dufatanye
M. ldephonse Munyeshyaka Président
imunyeshyaka@yahoo.com
|
Jambo-Belgique
M. Brave Bahibibigwi
brave.bahibigwi@gmail.com
|
ISHEMA
M. Thomas
NAHIMANA Président
nahimanathom@yahoo.fr
|
OPJDR-USA
M.
Pascal Kalinganire
kalinpas21@yahoo.com
|
FPP - URUKATSA
M. Abdallah AKISHULI Président
|
RIPRODHOR- France
M. RUTIHUNZA Théobald
rutihunzatheo@yahoo.fr
|
Aucune lutte ne sera facile, qu'elle soit initiée dans l'obscurité ou sous la lumière. Mais la nôtre devrait l'être, vues la cause et les causes, et les intelligences que nous accumulons.
RépondreSupprimerHélas la mesure de notre efficacité sème un doute sur la lucidité de nos stratégies. Je crois qu'il faut revisiter nos manières de penser la marche pour le changement, la prochaine et durable Révolution.
J'aurais voulu être plus explicite et en dire plus, mais mieux me parait nous dire à la prochaine.